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dimanche 29 novembre 2015

LE SOLEIL DES SCORTA de Laurent Gaudé

Saga familiale qui se déroule dans la région des Pouilles dans le sud de l'Italie, sur une centaine d'années. 
J'ai bien aimé mais j'ai trouvé ce roman trop court, certains passages étant trop peu développés à mon avis. Je n'ai pas eu le temps de m'attacher aux personnages, de ressentir leurs joies ou leurs peines. 
Cela reste toutefois un roman très poignant, qui a obtenu de nombreuses récompenses.
De 1875 à la fin du XXe siècle, Laurent Gaudé nous offre les « cent ans de servitude » de la dynastie des Scorta qui est vouée à l’opprobre et à la sueur par une double faute originelle, une union fondée sur un malentendu et un meurtre sauvage.

mardi 24 novembre 2015

Mapuche de Caryl Férey

Jana est une jeune fille mapuche (indienne d'Argentine) qui vit seule à Buenos Aires. Sculptrice à l'esprit libre et revanchard, elle n'a pour seuls amis que deux travestis : Paula et Luz.
Quand Luz est retrouvée morte près des docks, Jana va demander à un détective d'enquêter. Ce dernier, Rubén, fils d'un célèbre poète assassiné dans les geôles de la dictature argentine, est un rescapé de l'enfer et consacre sa vie à rechercher des disparus du régime de Videla.
Ces deux écorchés vifs vont très vite se rapprocher et mener conjointement l'enquête, mais en Argentine, hier comme aujourd'hui, il n'est jamais bon de poser trop de questions, les bourreaux et la mort rôdent toujours...

Livre passionnant (quand on aime les thrillers), alliant suspense et amour, mais où la noirceur et l'inhumanité de cette période sont décrites sans filtre ("le Cahier triste" ne peut d'ailleurs se lire sans émotion...).
Ce livre n'est pas à moi.

dimanche 22 novembre 2015

DEMAIN J’ARRÊTE de GILLES LEGARDINIER

Un grand BOF pour moi. Malgré toutes les très bonnes critiques, j'ai trouvé ce livre rigolo, divertissant mais sans plus.Tout est amplifié, invraisemblable,bref peu  crédible. Cela permet de passer  un bon moment mais sans plus... Alors franchement si vous n'avez rien d'autre à lire... je vous le prête!!!! (OK c'est pas très vendeur mais c'est mon point de vue)

Julie veut connaitre son nouveau voisin car son  nom l’intrigue "Ricardo Patatras", c'est sûr c'est pas courant... S'en suivent des situations rocambolesques à tire larigot , évidemment ledit voisin est magnifique mais cache un "secret". Bref, rien de bien exceptionnel, même pas le "secret"!!!!!

mercredi 11 novembre 2015

"On ne voyait que le bonheur" de Grégoire Delacourt



Orchestré en trois mouvements, entre la France et le Mexique, On ne voyait que le bonheur met à nu les ressorts morbides d’un foyer miné par les mensonges, l’apparence, et les non-dits.

Dans la première partie, Antoine, expert en évaluation de dommages pour une société d’assurances d’automobiles, fait le constat, peu amiable, des malheurs et des échecs qui ont ponctué son enfance, son adolescence, puis sa vie d’adulte, et qui ont abouti (qui devaient aboutir fatalement ?) à « l’horrible accident ».

Dans la deuxième partie du roman, Antoine, après avoir payé à la société le prix du sang, mais portant ad vitam aeternam sur soi le fardeau de son crime, part dans un coin perdu du Mexique, veut se faire oublier, tente de s’oublier soi-même dans une lente reconstruction, fondée sur une vie simple, humble, obscure, d’homme de ménage dans l’hôtellerie.

A aucun moment la narration n’est linéaire. Le film est haché, fragmenté, comme l’est l’existence d’Antoine.
C'est une introspection, une auto-psychanalyse du narrateur qui peut amener le lecteur à faire de même.

Récit déroutant dans lequel je ne suis pas vraiment rentrée mais qui, je viens de les lire, a eu de nombreuses critiques
élogieuses. Si vous voulez vous faire votre propre idée, ce livre est à moi et je vous le prête avec plaisir !

mardi 10 novembre 2015

"La fille du train" de Paula Hawkins


La fille du train, Rachel, a tout perdu, son mari, son boulot, à cause de son alcoolisme. Pourtant elle continue à prendre le train pour Londres tous les matins en mentant sur sa situation de chômeuse.
Sa principale occupation est d'inventer des existences aux gens qu'elle aperçoit par la fenêtre de ce train. Jusqu'au jour où une de ces personnes va disparaître et qu'elle se sentira obligée de comprendre pourquoi.

La construction de ce roman avec les points de vue successifs  des 3 narratrices sur un même événement entraîne un suspense intense jusqu'au dénouement qui, pour ma part, m'a surprise.
Qui croire ? Qui détient la vérité ? L'alcoolique ? La nouvelle femme de l'ex ? L'Ex ? Le mari ? Le psy ? 
Livre accrocheur dans le style de Gone Girl (Les apparences)
A moi, je le fais tourner....


samedi 7 novembre 2015

LE SECRET D'EDWIN STRAFFORD de Robert Goddard

1977. Martin Radford, historien britannique, est grassement payé pour enquêter sur Edwin Strafford, ancien ministre du début du XXème siècle, dont les mémoires ont été découvertes dans sa dernière demeure à Madère. Celles-ci révèlent en effet, que ses ambitions politiques, sa relation amoureuse avec la jeune Elisabeth et sa vie sociale dans les années 1900  sont associées à de curieux événements que Martin devra dévoiler.
Pour résoudre ces mystères Martin devra s'appuyer sur les témoignages des personnes encore vivantes et ayant connu Edwin.
Livre très sympa, un peu long au début (j'ai eu du mal avec la politique anglaise ...) mais qui tient en haleine une fois la machine lancée.
à moi

mercredi 4 novembre 2015

Meurtres pour rédemption de Karine Giébel

Marianne, vingt ans, a pris perpèt pour meurtres...
En prison, insoumise, elle subit la violence et l'injustice de certains matons, mais elle apprend aussi à aimer.
Quand un jour, on lui offre la possibilité d'être libre, elle hésite, sent le piège.
Pourtant, elle va sortir, mais le prix à payer est peut-être trop terrifiant pour Marianne qui n'aspire qu'à la rédemption...

L'histoire est prenante et tient en haleine jusqu'à la fin.
Cependant, il y a des longueurs (j'aurais bien enlevé au moins 200 p à la première moitié du livre qui en contient 1000 environ). De plus, la violence et la noirceur sont très présents dans l'histoire.

Ce livre est à moi.