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mercredi 11 novembre 2015

"On ne voyait que le bonheur" de Grégoire Delacourt



Orchestré en trois mouvements, entre la France et le Mexique, On ne voyait que le bonheur met à nu les ressorts morbides d’un foyer miné par les mensonges, l’apparence, et les non-dits.

Dans la première partie, Antoine, expert en évaluation de dommages pour une société d’assurances d’automobiles, fait le constat, peu amiable, des malheurs et des échecs qui ont ponctué son enfance, son adolescence, puis sa vie d’adulte, et qui ont abouti (qui devaient aboutir fatalement ?) à « l’horrible accident ».

Dans la deuxième partie du roman, Antoine, après avoir payé à la société le prix du sang, mais portant ad vitam aeternam sur soi le fardeau de son crime, part dans un coin perdu du Mexique, veut se faire oublier, tente de s’oublier soi-même dans une lente reconstruction, fondée sur une vie simple, humble, obscure, d’homme de ménage dans l’hôtellerie.

A aucun moment la narration n’est linéaire. Le film est haché, fragmenté, comme l’est l’existence d’Antoine.
C'est une introspection, une auto-psychanalyse du narrateur qui peut amener le lecteur à faire de même.

Récit déroutant dans lequel je ne suis pas vraiment rentrée mais qui, je viens de les lire, a eu de nombreuses critiques
élogieuses. Si vous voulez vous faire votre propre idée, ce livre est à moi et je vous le prête avec plaisir !

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