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samedi 31 janvier 2015

LE CLUB DES INCORRIGIBLES OPTIMISTES de J-Michel Guenassia

Début des années 60 et de la guerre d'Algérie, Michel a douze ans, adore le rock, la photographie, la lecture, la poésie, le baby foot et traîne souvent à la fin des cours au Balto avec ses amis pour faire des parties endiablées. Là, il entre dans le club très fermé des "incorrigibles optimistes" : il s'agit d'un regroupement d'exilés politiques de l'Europe de l'Est qui se retrouve toute la journée pour jouer aux échecs.
Le livre retrace cette période d'adolescence de Michel, les difficultés politiques au sein de sa famille, son frère qui s'engage avec les communistes au grand désespoir de sa mère, son meilleur ami qui  part pour l'Algérie, l'Amour qui guette... et bien sûr les destins de ses amis réfugiés politiques, certains au passé plus ou moins obscur ou héroïque, qui ont du tout quitter (famille, travail, vie...) pour se réfugier à Paris et sauver leur peau. 
Sur fond de communisme, de stalinisme, de trahison,... ce roman a de très très bonnes critiques. Pour ma part, je n'ai pas ADORE, peut-être parce que je ne connais rien à cette période de l'histoire ? En tous cas, j'ai quand même passé de bons moments parmi les 730 pages et je ne peux résister à vous faire partager cet extrait...

"C'est Staline, un matin, il se lève. Il fait très beau. Il s'adresse au soleil : Soleil, dis-moi qui est le plus beau, le plus intelligent, le plus fort? Le soleil n'hésite pas une seconde : C'est toi ô Staline, lumière de l'univers! A midi, Staline remet ça : Dis-moi Soleil, qui est le plus brillant, le plus génial, le plus remarquable homme de tous les temps? Le soleil confirme : C'est toi ô immense Staline. Avant le dîner, Staline ne peut résister au plaisir de redemander au soleil qui est le meilleur communiste du monde. Le soleil lui répond : T'es qu'un malade, Staline, un psychopathe, un fou furieux et je t'emmerde, maintenant je suis passé à l'Ouest!"

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