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mercredi 17 août 2016

BEIGNETS DE TOMATES VERTES de Fannie Flagg


Années 1980. Evelyn Couch accompagne chaque semaine son époux Ed à la maison de retraite de Rose Terrace. Elle s'échappe toujours très vite de la chambre de sa belle-mère, Big Momma, et se réfugie dans un couloir ou une salle commune pour y grignoter avidement toute sorte de confiseries. Elle rencontre un jour une vieille femme, Ninny Threadgoode. Cette dernière, plutôt bavarde, lui raconte chaque dimanche « les incroyables histoires » de la petite ville de Whistle Stop dont elle est originaire. Son récit commence dans les années 20 avec l'ouverture du Whistle Stop Café par deux femmes Idgie et Ruth et se poursuit sur un demi siècle. Au contact de la vieille dame, dont la joie de vivre s'avère très contagieuse, peu à peu Evelyn reprend assurance et goût à la vie. 
Voilà pour le résumé ; mais le roman va bien au-delà de ces 4 personnages, de ce café au bord de la voie ferrée ; il traite de la grande dépression de 29, de la condition des femmes, des noirs, des sans-abris, de l'homosexualité, de l'euthanasie... 
Le roman est construit autour de plusieurs voix narratives. Ce qui fait l'originalité de ce roman, c'est qu'un même événement commence d'un point de vue, se poursuit avec un autre et se termine sur un troisième. 
Le récit ne tient pas compte des règles du temps. La narration se joue de la chronologie: une conséquence est souvent annoncée avant ses causes et les différentes voix narratives reprennent ensuite l'ordre du temps. 
Le livre est à moi

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